Mort d'un Français

Publié le 22 Mai 2013

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Aujourd'hui, un homme chargé d'histoire, de combats, de culture et de spiritualité, s'est donné la mort. Il y aurait, et il y aura, sans doute beaucoup de choses utiles et profondes à écrire sur ce tragique décès, mais en cet instant, seule une profonde émotion m'étreint. Une émotion presque incrédule face à une disparition immense tant par sa portée symbolique que par l'abîme qu'elle ouvre. Car cette mort, c'est avant tout un implacable rappel à l'ordre pour tous ceux qui pensaient que, dans notre monde vétuste et sans joie, « mourir pour des idées » n'était plus qu'une formule de style, et que « vivre » signifiait simplement chercher à se prolonger coûte que coûte le plus longtemps et le plus confortablement possible.

Cet héroïsme suicidaire, ce jusqu'au-boutisme glorieux, nous avions fini par le croire uniquement cantonné aux pages des livres que nous lisions avec un conviction de plus en plus déclinante.

Par sa violence et sa mise en scène, l'acte de mort de Dominique Venner est un appel à la vie, à une vie vibrante, combattante, engagée, altière et flamboyante. C'est un cri de guerre, un chant de révolte, un appel à la mobilisation! Le véritable et définitif drame serait qu'il ne soit pas entendu.

Dominique Venner meurt pour que nous n'oublions pas de vivre.

Pour lui, je prie un Dieu auquel il ne croyait pas.

Rédigé par amoyquechault.over-blog.com

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